Dans les premiers jours suivant le décès d’un membre de la famille, vous devez :
> communiquer la situation aux autorités
> faire délivrer un certificat de décès
> Obtenir des droits de cimetière
> Demander une allocation de décès ou le remboursement des frais d’obsèques à la Sécurité sociale, la Caisse générale de retraite, aux mutuelles ou aux régimes de sécurité sociale étrangers.

En cas de décès d’un membre de la famille, tous les salariés ont droit à des absences justifiées. Selon le degré de parenté de la personne décédée, le nombre de jours d’absence varie. L’article 251 du Code du travail en fixe les règles :

Absences dues au décès d’un conjoint, d’un membre de la famille ou d’un proche :

1 – L’absence du salarié peut être justifiée :
a) Jusqu’à cinq jours consécutifs, en raison du décès d’un conjoint non séparé de corps ou d’un parent ou affinité au 1er degré en ligne droite ;
b) Jusqu’à deux jours consécutifs, en cas de décès d’un autre parent ou affinité en ligne droite ou au 2ème degré de la ligne collatérale.

2 – Les dispositions du paragraphe a) du numéro précédent s’appliquent en cas de décès d’une personne vivant maritalement ou en régime d’économie commune avec le salarié, dans les conditions prévues par une législation spécifique.

3 – La violation des dispositions du présent article constitue une infraction administrative grave.

NOTE
5 jours consécutifs :
1 – Degré d’affinité : parents, enfants, beaux-pères, beaux-parents, beaux-fils, gendres, belles-filles, beaux-enfants, adoptés (adoption plénière).
1er degré de la ligne collatérale : conjoint (non séparé de corps, y compris ceux vivant maritalement ou en régime d’économie commune en vertu d’une législation spéciale).
2 jours consécutifs
2e et 3e degrés de la ligne droite : grands-parents et arrière-grands-parents, petits-enfants et arrière-petits-enfants, enfants adoptés, les vôtres et ceux de votre conjoint.
Deuxième degré de la ligne collatérale : frères et sœurs, beaux-frères et beaux-frères et enfants adoptés.